Dragon Quest Builders 2, la suite tant attendue du premier opus est enfin sortie. Les développeurs ont-ils su répondre aux attentes des fans ? Qu’apporte-t-il de plus qu’un premier volet certes très bon mais tout aussi limité ?
C’est ce que nous allons tâcher de voir dans cet article.
Le bien contre le mal
Licence Dragon Quest oblige, on contrôle une nouvelle fois le héros. Comme à notre habitude, nous allons devoir faire face aux forces du mal. Nous sommes confronter cette fois aux Héritiers de Kaos. Il s’agit d’une secte qui vénère la destruction et leur but est de faire du monde un désert dénué d’architectures.
Le scénario est relativement simple et sera accessible aux plus jeunes.
En revanche, il pourra avoir des effets narcoleptiques pour les autres car les dialogues sont nombreux et pas toujours pertinents.
Lors de notre périple, l’intrépide Malroth sera notre compagnon.
Ce dernier souffre d’une amnésie, adore tout casser sur son passage et ne possède aucun talent dans la construction.
Bref, nul besoin d’avoir 300 de QI pour comprendre dès le début que Malroth ne baigne pas vraiment dans la lumière.
Nous voici donc partis pour propager le plaisir de la création au travers des différentes îles.
À la suite d’un prologue qui met l’histoire en place, nous nous échouons sur l’île de l’éveil qui deviendra au fil de l’aventure, notre bastion.
Début du périple
On commence Dragon Quest Builders 2 par la création du personnage dont on pourra changer le sexe et quelques éléments fondamentaux, comme la couleur des cheveux.
Dès notre réveil sur l’île de l’éveil, les premières indications font leur apparition. Alors préparez-vous psychologiquement car si l’aventure reste sympathique, c’est un tutoriel du début à la fin. En effet, l’histoire nous apprend quasiment toutes les mécaniques de constructions possibles. Ceci justement dans le but de nous mettre à l’aise avec le mode créatif qui trouvera tout son intérêt une fois le scénario bouclé.
Cependant, certains n’apprécieront pas d’être tenus par la main tout le long et seront vite agacés par les tutoriels répétés et davantage destinés aux plus jeunes.
Plus riche et coloré
La première chose qui tape à l’œil, ce sont les couleurs. Celles-ci sont beaucoup moins ternes que sur Dragon Quest Builders. De plus, les environnements sont beaucoup plus riches. Ainsi, on passera de la verdure florissante de Verchcamps au désert aride d’O’charbon. On finira alors dans les décors enneigés de Ruisselune.
Il y a également deux autres environnements que je ne décrirai pas ici afin d’éviter toute révélation quant au scénario.
Du côté des personnages, le style se veut chibi et tout aussi coloré. Le plan de la coiffeuse permettra de changer d’apparence à souhait selon les coiffures et autres gadgets en notre possession. Un pack de DLC vient d’ailleurs en gonfler la liste.
Apprenti bâtisseur
On rencontre très rapidement les premiers personnages du jeu. Les Héritiers de Kaos, tel qu’on empêcherait quelqu’un d’apprendre à lire pour s’instruire, ont étouffé l’appétit de création des habitants des différentes îles. Ceux-ci en viennent même à nous agresser verbalement lorsqu’on leur expose nos plans de construction. Autant dire que la propagande et les menaces ont porté leurs fruits.
Après une petite visite de l’île de l’éveil, on part pour la première réelle île de l’histoire, Verchamps.
Elle porte très bien son nom car c’est sur celle-ci qu’on apprendra l’agriculture. Premier constat du coup : elle est nettement plus poussée que sur le précédent opus.
Les étapes d’évolution des constructions et du terraforming sont très bien graduées. On commencera par exemple par se faire une sorte de puits dans lequel on viendra puiser de l’eau, avant d’apprendre à irriguer nos champs.
Tout comme dans le premier opus, on peut créer des salles à l’aide d’éléments à poser entre quatre murs. La liste est impressionnante car ce sont plus de cent-vingt salles différentes qu’il sera possible de construire.
Certaines d’entre-elles sont évidemment de simples variantes ou améliorations d’autres salles, mais leur nombre reste tout de même très élevè.
La vie suit son cours
Une fois « recrutés », les habitants font leurs petites affaires. Ils peuvent notamment labourer, planter, arroser, cuisiner, construire, etc. selon les plans mis en place.
Chaque petite action qu’effectue nos habitants génère des cœurs qu’il faudra ramasser. On en arrive même aller vérifier dans les commodités !
Il sera alors possible de les utiliser pour acheter les plans d’un mobilier. Toujours grâce à ces cœurs, on pourra débloquer l’accès à certaines îles optionnelles. Celles-ci permettent, entre autres, d’obtenir de nombreuses ressources différentes et en abondance.
L’île de l’Éveil
Revenons sur l’île de l’Éveil. Effectivement, une fois le scénario bouclée, cette île deviendra le fief de votre imagination créative.
Avec les ressources accumulées lors de l’aventure et sur les îlots des explorateurs, les possibilités y seront infinies !
C’est aussi le lieu où vous pourrez jouer jusqu’à quatre joueurs en ligne. Grâce aux paramétrages, il est possible de laisser libre court, ou non, à la créativité des autres joueurs.
La musique
On ne change pas une recette qui gagne. Comme pour tous les épisodes de la série originale, c’est Kōichi Sugiyama à la composition.
C’est avec grand plaisir que l’on retrouve donc les thèmes de la série.
Conclusion
Dragon Quest Builders 2 tient ses promesses. Là où le premier opus péchait par un univers qui offrait de nombreuses possibilités sans jamais parvenir à en profiter, ce second volet remplit le rôle à merveille.
Les limites de terrain ont été revues, on ne redémarre plus de zéro à chaque nouvelle île et la durée de vie post-scénario est illimitée.
Qu’on aime l’univers Dragon Quest ou la construction, on y trouvera son compte.
Les + | Les – |
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– L’univers riche et varié | – Des dialogues à effet narcoleptique |
– Les possibilités de création | – Pas de coop pour le scénario |
– Les habitants devenus utiles | – On est beaucoup trop assisté |
– Une durée de vie infinie post-scénario | – La version switch un cran en-dessous |
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