Ah, Breath of Fire III ! Le premier RPG que j’ai fait il y a de cela plusieurs années à l’époque de l’excellente Playstation.
Sorti en décembre 1998, il est le premier jeu de la saga à sortir dans notre belle contrée. Une saga qui compte pas moins de 6 opus sur plusieurs supports.
Un scénario riche en rebondissements
Parlons d’abord un peu du script et sans gros spoil bien sûr, sinon je me ferai une joie de m’auto-flageller !
Après avoir allumer notre console, écouté la petite musique de l’écran titre, on sélectionne « Nouveau jeu » et l’on choisit le nom de notre personnage qui par défaut se nomme Ryu.
On se retrouve alors en compagnie de deux mineurs qui discutent tranquillement et qui s’apprêtent à faire exploser un gros cristal mauve, dans lequel est enfermé un petit dragon. Vous l’aurez sans doute deviné immédiatement après mais ce dragon n’est autre que nous.
Après cet évènement, il est temps de commencer notre aventure dans ce monde plein de mystères et de magies, en quête de notre identité. Nous serons aidé dans celle-ci par des alliés tous plus sympathiques les uns que les autres. Je n’irai pas plus loin dans l’histoire, pour vous laisser découvrir les nombreux rebondissements que propose ce titre.
La direction artistique
Le moteur graphique de Breath of Fire III opère sur un mix entre la 2D et la 3D. L’environnement est en 3D dite isométrique, les personnages en 2D.
La carte du monde suit le même modèle avec un personnage
« écrasé ».
Le jeu se veut très beau et coloré, avec des environnements variés et très propres pour l’époque.
Les sprites sont très soignés et il arrive très souvent d’être bluffé par la rencontre d’un boss ou d’un dragon.
Le gameplay classique mais efficace
Les déplacements se font avec la croix directionnelle tel un jeu de dames. En revanche, ce choix s’avère assez pénible par moment : je me souviens avoir souvent râlé car je n’arrivais pas toujours à bien placer mon personnage. On s’y fait toutefois assez vite.
Quant est-il du système de combat ? On reste dans les classiques du RPG avec une équipe de 3 personnages contre des ennemis par moment relativement nombreux. L’action, quant à elle, se fait au tour par tour.
5 choix s’offrent alors à nous : attaquer, se défendre, utiliser une capacité ou un objet et finalement observer l’ennemi. Cette dernière action permettra éventuellement d’obtenir la capacité d’un monstre.
Les rencontres sont aléatoires et il n’y a aucun écran de transition avant le combat : vous dégainez, les monstres apparaissent et c’est parti.
Côté interface, on retrouve les classiques points de vie (PV) et points de compétences (CP) pour les capacités et la magie, ainsi que des caractéristiques comme la force, l’agilité et la défense. Une chose très appréciable : la barre de vie des ennemis deviendra visible à l’écran une fois ceux-ci vaincus une première fois.
La monnaie du jeu est le zenny et permettra l’achat d’équipements et d’objets en tout genre. On remporte également des points d’expérience une fois un combat achevé. Bien sûr, qui dit points d’expérience, dit montée de niveaux. Atteindre le plus haut vous prendra du temps mais n’est évidemment pas nécessaire pour finir le jeu. Cela vous apportera toutefois de nombreuses compétences, certaines utiles, d’autres moins. Comme évoqué plus haut, le jeu vous offre la possibilité d’apprendre multitudes d’attaques de monstres et un système de maîtres est également présent pour encore plus de techniques et sorts.
Une durée de vie à la hauteur
Celle-ci est très bonne et vous tiendra longtemps occupé. À titre personnel, il m’a fallu une bonne cinquantaine d’heures pour en venir à bout et le jeu possède pléthore de choses à faire : explorer les villes, les donjons à la recherche de coffres ou encore récupérer les gènes qui vous permettront de vous changer en dragon. Plus optionnel, il y a aussi l’apprentissage des compétences, le mini-jeu de la pêche que je hais particulièrement ou encore la recherche des armes ultimes. La liste reste encore bien incomplète… bref vous aurez de quoi faire !
Des morceaux inspirés du jazz
Venons-en à la bande son. Globalement elle reste très bonne avec certains morceaux assez stylés, comme les musiques de certaines villes, de certains boss. Loin des classiques du RPG, les compositeurs ont pris leur inspiration dans le jazz et le lounge.
Pour terminer, voici quelques petits défaut du jeu que je trouve pertinents. Bien que peu nombreux, il y en a certains qui peuvent fâcher comme par exemple les déplacements assez ardus.
Les rencontres aléatoires peuvent également devenir pesantes par moment, lorsque l’on veut juste aller à un endroit précis et sans perdre de temps.
Mais le point noir du jeu, c’est bien son adaptation française médiocre. Alors oui, c’est super qu’il soit traduit mais par moment c’est très bon et à d’autres c’est juste catastrophique : il y a énormément de fautes de grammaire et de sens. Malgré ça, le jeu reste compréhensible dans sa globalité.
Verdict
En conclusion, Breath of Fire III est un RPG incontournable et qui saura vous tenir en haleine très longtemps. Le scénario est bien ficelé, intéressant et on a hâte d’en savoir plus sur les origines de Ryu ainsi que de découvrir le passé des autres personnages.
Les + | Les – |
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– Un héros badass | – L’adaptation française irrégulière |
– Des musiques originales | – Les combats parfois trop fréquents |
– Des sprites de qualité | – Des déplacements parfois hasardeux |
– Une durée de vie conséquente |
12 janvier 2020 at 14 h 51 min
Merci à Kuro pour son premier article. C’est un jeu qu’il porte dans son cœur, ça se voit, ou plutôt se lit ! 😉